Octobre 2024
Votre enfant dormira-t-il mieux la nuit s’il se dépense davantage la journée qui précède ? Et réciproquement, se dépensera-t-il plus la journée s’il a mieux dormi la nuit d’avant ? Si des conclusions définitives semblent prématurées par manque d’études robustes sur le sujet, les premières pistes vont bien dans ce sens, selon les conclusions d’une revue systématique ayant inclus 11 études d’observation rassemblant au total 9 622 enfants de 5 à 15 ans. Alors que les temps de sédentarité, d’engagement dans des activités et de sommeil sur 24 h sont intrinsèquement et négativement liés entre eux (lorsqu’on augmente le temps passé dans l’une de ces activités, on diminue de fait le temps passé dans l’autre), les chercheurs ont sélectionné les (rares) études (n=4) ayant tâché de faire abstraction de cette interdépendance.
Les résultats montrent alors qu’un sommeil plus long est associé à un temps de sédentarité réduit et une plus grande proportion du temps passé dans des activités physiques le lendemain ; et vice versa. Si ces associations venaient à être confirmées par des études plus robustes, et en particulier des études d’intervention, elles pourraient justifier des programmes visant à enclencher un cercle vertueux entre sommeil suffisant la nuit et comportement actif la journée.
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